Qualité de la moutarde de l'Ouest canadien en 2020

Conditions météorologiques

En raison du temps relativement favorable au cours du mois de mai, quoique plus sec que la normale, la presque totalité de la moutarde était ensemencée à la fin mai. L’humidité du sol suscitait des inquiétudes au début, mais les conditions d’humidité se sont grandement améliorées vers la fin juin, tout comme le développement des cultures.

Le développement des cultures de moutarde s’est poursuivi jusqu’en juillet. Selon la majorité des rapports, les cultures étaient en bon état. La température s’approchait de la moyenne, et les cultures bénéficiaient d’une humidité adéquate. Vers la fin juillet et le début août, le temps est devenu chaud et sec, ce qui a accéléré le développement des cultures.

Les travaux de récolte ont commencé à la mi-août et ont progressé de façon constante jusqu’en septembre. Les travaux se sont terminés la troisième semaine de septembre. (Saskatchewan Crop Reports et Walter Dyck’s Olds Products 2020 Crop Reports, en anglais seulement).

Des renseignements sur les tendances de températures et de précipitations enregistrées dans l’Ouest canadien pour la saison de croissance 2020 se trouvent sur le site Web d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Information sur la production et les grades

Comme l’indiquent les données du tableau 1, la production de graines de moutarde en 2020 a diminué d’au moins 25 % par rapport à 2019, pour atteindre environ 98,8 milliers de tonnes métriques. Cette baisse est principalement attribuable à la diminution de la superficie ensemencée. Le rendement était d’environ 980 kilogrammes par hectare (kg/ha) (Statistique Canada), ce qui est supérieur au rendement de l’an dernier (870 kg/ha), et légèrement supérieur à la moyenne décennale (965 kg/ha).

Les agriculteurs de la Saskatchewan sont responsables de 67 % de la superficie totale ensemencée dans l’Ouest canadien et de près de 63 % de la production de moutarde, tandis que ceux de l’Alberta sont responsables de la majeure partie de la superficie ensemencée et de la production restantes (tableau 1).

Cette année, 71 % des échantillons reçus par la Commission canadienne des grains ont été classés no 1, ce qui est supérieur à la moyenne décennale de 64 % (de 2010 à 2019). Les conditions de croissance et de récolte se sont traduites par une moutarde présentant des dommages visibles minimes, et ce, pour tous les types de moutarde. Cependant, dans le cas de la moutarde blanche, le mélange apparent de graines de mauvaises herbes et de matières étrangères constitue un facteur important de déclassement des échantillons soumis en 2020.