Bref historique sur la fusariose dans l'Ouest du Canada
1884
La maladie fut d'abord décrite en Angleterre, époque à laquelle on l'appelait en anglais « wheat scab » - la fusariose.
La fusariose dans l'est des Prairies
1900
La F. graminearum fut identifiée au Minnesota.
1915
La fusariose du blé était suffisamment répandue au Minnesota pour causer des ennuis. La F. graminearum avait déjà atteint le maïs pendant quelques années au Minnesota et dans le Dakota du Nord.
1923
Les différentes variétés de blé cultivé au Minnesota ont réagi différemment à la fusariose, la maladie étant plus répandue après l'adoption générale du blé Marquis (MacInnes et Fogelman).
1923
La F. graminearum fut détectée sur le chaume du maïs au Manitoba (Bisby et Bailey).
1932
Des 776 échantillons d'isolats de Fusarium recueillis au Manitoba, aucun n'était de l'espèce F. graminearum (Gordon 1933).
1937-1942
La F. graminearum fut détectée dans 11 sur 3 094 échantillons de céréales du Manitoba (0,3 % des échantillons) (Gordon).
1939-1943
La F. graminearum fut décrite comme étant rarement détectée dans les graines de céréales cultivées dans l'Ouest canadien.
1944
La fusariose, appelée brûlure de l'épi causée par le Fusarium, déjà répandue dans le sud du Minnesota et le Dakota du Nord, s'était répandue davantage dans le nord et l'ouest (Tervet).
1946
La F. graminearum n'était pas présente dans les échantillons du sol du Manitoba (Gordon).
1948
À Winnipeg, la F. graminearum fut détectée dans une sur six épis de blé ayant des symptômes de fusariose (Gordon et al).
1984
La F. graminearum a fortement atteint un échantillon de blé dur ambré Coulter et de blé roux de printemps Sinton cultivés dans la vallée de la rivière Rouge dans le sud du Manitoba (Clear et Abramson).
1985
La première enquête sur la récolte menée par la CCG a détecté la F. graminearum dans 30 échantillons de blé provenant surtout de la vallée de la rivière Rouge (Abramson et al). Les blés durs et de printemps Canada Prairie ont été atteints plus que le blé roux de printemps de l'Ouest canadien).
1986
La F. graminearum a été détectée dans 71 échantillons de blé du Manitoba qui contenait des grains fusariés. La situation s'est aggravée dans la vallée de la rivière Rouge (Clear et Patrick). Les blés durs et de printemps Canada Prairie ont été atteints plus que le blé roux de printemps de l'Ouest canadien.
1987
Bien que la F. graminearum s'était répandue au Manitoba, la F. avenaceum était l'espèce que l'on trouvait le plus souvent dans les échantillons atteints par la fusariose. On a toutefois trouvé les deux types seulement dans le blé dur ambré. On n'a pas détecté la F. graminearum dans les 14 échantillons de blé dur de la Saskatchewan qui contenaient des grains fusariés (Clear et Patrick).
1991
Certains échantillons de blé CWRS contenaient des niveaux élevés de grains fusariés. La plus grande partie du blé endommagé appartenait à la variété Roblin, ce qui représentait 21,9 % de la superficie du blé panifiable cultivé au Manitoba en 1991.
1993
Les niveaux record élevés de grains atteints par la F. graminearum au Manitoba furent provoqués par les pluies abondantes record d'un bout à l'autre des Prairies. La F. graminearum a provoqué le plus de dégâts dans le sud-est du Manitoba. Au Manitoba, dans presque la moitié de la superficie ensemencée de blé panifiable avait été semée la variété Roblin, une variété très susceptible à la fusariose. Orge fortement atteinte. Avoine également atteinte. La F. graminearum fut détectée dans quelques échantillons de blé dur ambré provenant du sud-est de la Saskatchewan.
1994
La fusariose s'était principalement répandue dans la vallée de la rivière Rouge, mais elle a atteint moins de récoltes qu'en 1993. Des quantités infimes de fusariose furent détectées dans les régions productrices de la Saskatchewan situées près de la frontière du Manitoba.
1995
Des pluies parsemées durant la floraison au Manitoba ont provoqué certaines infections intenses localisées. On a fréquemment entendu parler de champs (au même stade de croissance) situés à quelques kilomètres les uns des autres qui ont été atteints de niveaux très divers d'infection et de DON.
1996
Cette année a été l'une des trois pires années durant lesquelles la fusariose a atteint les champs au Manitoba. Le Sud-Ouest du Manitoba a été frappé le plus par l'infection. Les analyses effectuées par le LRG ont révélé que la fusariose était plus communément détectée dans les échantillons provenant de la Saskatchewan cette année que ce ne fut le cas les années précédentes, surtout les échantillons prélevés le long de la frontière du Manitoba et de la Saskatchewan. À l'exception de deux échantillons (une à Oxbow, une à Carrot River), les niveaux d'infection étaient très faibles, mais un plus grand nombre d'échantillons de la Saskatchewan ont révélé un niveau apparent d'infection par rapport aux années précédentes. La fusariose provoquée par le champignon F. culmorum a été également plus communément détectée dans le blé de la Saskatchewan cette année qu'au cours des années précédentes. Même s'il est moins répandu, le champignon F. culmorum produit toutefois une quantité puissante de déoxynévalénol.
1997
Au Manitoba, la fusariose a atteint des niveaux très semblables à ceux de l'an dernier, et c'est encore une fois les récoltes dans le sud-ouest de la province qui ont été les plus atteintes et les récoltes dans le nord-ouest les moins atteintes. Et une première en Saskatchewan, la F. graminearum a remplacé la F. graminearum comme l'espèce principalement détectée dans les grains fusariés. La présence accrue de la F. graminearum dans la partie est de la Saskatchewan, surtout dans le sud-est, est la raison principale de ce changement. Les niveaux de fusariose à l'extérieur du Manitoba sont toujours à la baisse.
1998
Au Manitoba, la fusariose a provoqué des dégâts encore une fois, et l'ampleur des dégâts était semblable à ceux détectés en 1997. Tout comme l'an 1997, les récoltes dans le sud-ouest et le centre-sud du Manitoba ont été les plus atteintes. Les récoltes dans le nord de la province ont été les moins atteintes. À cause des pluies abondantes en juin, le blé d'hiver récolté au Manitoba a, pour la première fois, révélé des niveaux élevés de fusariose. Cette récolte n'avait pas été atteinte par la fusariose dans le passé. En Saskatchewan, des températures propices aux maladies et l'accumulation de la F. graminearum inoculum au cours des quelques dernières années ont provoqué la hausse considérable de la fréquence et de l'ampleur de la fusariose dans le sud-est. Pour la première fois, la fusariose avait provoqué des dégâts importants dans cette région. Depuis 1993, nous avons détecté une fréquence croissante de F. graminearum dans cette région. C'est la première année que la F. graminearum a des retombées économiques dans n'importe quelle région des Prairies canadiennes à l'extérieur du Manitoba.
1999
Les dégâts provoqués par la fusariose étaient moins importants qu'en 1998. À cause des précipitations excessives dans le sud-ouest du Manitoba et le sud-est de la Saskatchewan au printemps, l'ensemencement n'a pas été fait dans plusieurs champs. L'épiaison s'est réalisée à plusieurs moments différents dans tout l'est des Prairies en raison du retard à ensemencer dans quelques régions. Quelques zones dans l'est de la Saskatchewan et dans le Manitoba ont été fortement atteintes, mais dans l'ensemble, les dégâts sont moins importants qu'en 1998.
2000
En raison de la présence accrue des maladies et de l'étendue de la zone atteinte, les pertes occasionnées par la fusariose sont les plus importantes enregistrées jusqu'à présent. Les districts agricoles du centre-sud du Manitoba ont été fortement touchés. En Saskatchewan, la maladie s'est concentrée le plus dans le sud-est de la province.
2001
Encore une fois, les conditions météorologiques au Manitoba et dans le sud-est de la Saskatchewan ont occasionné une forte incidence de fusariose. En particulier, les régions autour de Winnipeg ont été fortement touchées. Le sud-est de la Saskatchewan a enregistré un niveau d'incidence record. Cependant, des conditions très sèches à l'extérieur du secteur sud-est de la province ont entraîné un taux d'incidence moins important dans ces régions par rapport aux années précédentes.
2002
La fréquence des grains fusariés au Manitoba et dans l'est de la Saskatchewan était supérieure à l'an dernier, mais les dégâts étaient moins importants. Encore une fois, la F. graminearum était la cause principale des grains fusariés dans le blé.
2003
Les conditions sèches qui ont régné durant la croissance dans l'ensemble des Prairies ont occasionné des teneurs en grains fusariés plus faibles qu'elles ne l'ont été dans cette région depuis 1992 environ.
2004
Dans l'Est des Prairies, l'humidité était suffisante au cours de la saison de croissance mais le climat frais exceptionnel semble avoir amoindri l'importance de la maladie. Bien qu'un petit nombre de champs aient été fortement atteints, dans l'ensemble, les teneurs en grains fusariés étaient légèrement supérieures à celles de 2003.
2005
En raison des pluies abondantes et des inondations locales en mai et juin, plusieurs champs au Manitoba étaient noyés ou non ensemencés. Les pluies qui ont sévi en juin ont également provoqué la teneur la plus élevée en grains fusariés dans le blé rouge d’hiver enregistrée jusqu’à présent dans l’Ouest canadien. Les blés de printemps qui ont été récoltés contenaient souvent des grains fusariés, soit le facteur de déclassement principal dans le blé manitobain récolté en 2005.
2006
Bien que certains champs dans la vallée de la rivière Rouge au Manitoba aient été inondés, le climat était chaud et sec durant la saison de croissance. Les teneurs en grains fusariés dans l’Ouest canadien étaient inférieures à celles qui ont été enregistrées au cours de plus d’une décennie.
2007
Le temps humide du début de l’été a provoqué une augmentation des teneurs en grains fusariés dans le blé d’hiver du Manitoba, tandis que le temps plus sec survenu durant la floraison des blés de printemps a fait baisser la fréquence de la maladie.
2008
Le temps humide qui a régné dans une grande partie du Manitoba en 2008 a provoqué des teneurs élevées en grains fusariés dans les blés d’hiver et de printemps. Des champs ont été inondés dans certaines zones agricoles du Nord du Manitoba, provoquant ainsi des teneurs très élevées en grains fusariés. Environ 50 % du blé cultivé au Manitoba en 2008 a été déclassé en raison de grains fusariés. Les teneurs dans l’Est de la Saskatchewan étaient considérablement inférieures, mais le blé y a également été déclassé jusqu’à un certain point.
2009
Le temps frais de l'été, au cours duquel les températures mensuelles étaient en moyenne de 2 à 3 degrés au-dessous de la normale, n'a pas empêché les teneurs élevées en grains fusariés dans les régions telles que l'Est du Manitoba, où les précipitations étaient abondantes. Dans l'Ouest du Manitoba et dans l'Est de la Saskatchewan, les précipitations inférieures ont donné une quantité infime de grains fusariés dans le blé.
La fusariose dans l'Ouest des Prairies
1984, 1987, 1989-1993
La fusariose provoquée par la F. culmorum fut détectée dans le blé tendre blanc de printemps (SWS) irrigué dans le sud de l'Alberta. À compter de 1989, on a commencé à détecter quelques grains de blé SWS atteints par la F. graminearum.
1994
Un niveau élevé de F. graminearum fut détecté dans un échantillon de blé de printemps Canada Prairie provenant du centre-ouest de l'Alberta.
1995
Seules des quantités infimes de fusariose ont été détectées dans les zones irriguées du sud de l'Alberta.
1996
La F. graminearum et la F. culmorum ont encore été détectées dans les zones irriguées du sud de l'Alberta, mais à des niveaux relativement faibles. Comme par le passé, la F. culmorum et la F. avenaceum ont aussi été détectées dans les échantillons provenant de quelques autres zones de l'Alberta. Quelques grains de blé atteints par la F. graminearum ont été détectés dans les environs d'Edmonton en Alberta et du nord-ouest de la Saskatchewan. Au cours du printemps de 1997, nous avons reçu de nombreux rapports en provenance du nord de la Saskatchewan et de l'Alberta que du grain hivernant contenait des grains roses et rouges. Jusqu'à présent, l'espèce ayant provoqué la décoloration de tous les échantillons soumis aux fins d'analyses était la F. avenaceum. Le déoxynévalénol n'a pas été détecté dans ces échantillons (limite de détection de 0,5 mg/kg).
1997
La F. graminearum est toujours une espèce rarement détectée en Alberta et dans l'ouest de la Saskatchewan. Toutefois, on l'a détectée dans quelques endroits de plus près d'Edmonton, et pour la première fois dans la région de la rivière de la Paix en Alberta. On a encore une fois détectée des niveaux très faibles dans les semences provenant des zones irriguées dans le sud de l'Alberta.
1998
En Alberta, les niveaux de F. graminearum sont toujours très bas, bien qu'on ait détecté cette maladie dans un plus grand nombre d'échantillons provenant d'un plus grand nombre de localités que dans le passé. En 1998, la F. graminearum fut couramment détectée dans les zones irriguées du sud de l'Alberta, tout comme le fut la F. culmorum, ce qui est probablement dû aux précipitations abondantes plutôt rares qui ont eu lieu dans cette région en juin. C'étaient des conditions humides idéales pour le développement de la fusariose. En Alberta et dans l'ouest de la Saskatchewan, la fusariose est toujours une maladie ayant peu d'importance, bien que la F. graminearum a atteint un plus grand pourcentage de grains fusariés que dans le passé.
1999
Les conditions sèches dans le nord de l'Alberta et les températures exceptionnellement fraîches dans le centre et le sud de l'Alberta ne semblent pas avoir favorisé le développement de la fusariose. Encore une fois, très peu d'échantillons contenant des grains fusariés ont été recueillis de l'Alberta et de l'ouest de la Saskatchewan, et il n'y avait qu'un petit nombre de ces échantillons qui avaient été atteints par la F. graminearum.
2000
Les conditions étaient propices au développement de la fusariose dans la plus grande portion agricole cultivée en sec de l'Alberta, ce qui a donné un nombre accru d'échantillons atteints par la fusariose. Cependant, les niveaux de grains fusariés dans les échantillons étaient presque toujours très faibles, et les espèces déterminantes étaient principalement Septoria nodorum et F. avenaceum. La F. graminearum n'a été détectée que dans très peu de champs en Alberta et dans l'ouest de la Saskatchewan. En raison de la sécheresse qui a sévi dans le sud de l'Alberta, très peu de grains fusariés ont été détectés dans cette région.
2001
Une sécheresse sans précédent a sévi dans presque tout l'ouest des Prairies en 2001. En Alberta, on a relevé 33 échantillons de blé infectés par la F. graminearum. Treize de ces échantillons provenaient de la région de la rivière de la Paix. Une quantité infime provenait du sud de l'Alberta.
2002
La sécheresse a sévi dans presque toute la partie située au nord des Prairies de l'ouest en 2002. Cependant, le climat exceptionnellement humide dans les régions du sud a donné un nombre accru d'échantillons atteints par la fusariose et de grains fusariés dans les échantillons, surtout dans le sud-ouest de la Saskatchewan et le sud de l'Alberta, où la plupart des échantillons atteints faisaient partie de la classe du blé dur ambré. Bien que les niveaux de grains fusariés étaient habituellement inférieurs par rapport aux Prairies de l'est, ils étaient nettement supérieurs aux nombres normalement détectés. Dans le sud de l'Alberta, 82 des 191 échantillons contenant des grains fusariés étaient principalement atteints par la F. graminearum. La F. graminearum et la F. culmorum étaient les pathogènes responsables principalement des grains fusariés dans le sud de l'Alberta, mais la F. avenaceum et la S. nodorum dominaient davantage dans le sud-ouest de la Saskatchewan. Bien qu'un climat humide peu habituel régnait dans le sud de l'Alberta en 1998 et en 2002, la F. graminearum et le taux de grains fusariés étaient nettement plus élevés en 2002.
2003
La fusariose a provoqué très peu de dégâts dans l'Ouest des Prairies en 2003. Seulement quelques échantillons de grains cultivés dans le Sud de l'Alberta contenaient des grains fusariés. Dans ces échantillons, le F. culmorum était environ deux fois plus communs que le F. graminearum.
2004
Les conditions exceptionnellement fraîches durant la croissance sur la plus grande partie de la zone et la quasi-absence de cette maladie ont donné des teneurs en grains fusariés très faibles. On a constaté une hausse du nombre d'échantillons en provenance du Sud de l'Alberta qui contenaient des grains fusariés. Le F. graminearum a été détecté dans 100 des 186 échantillons provenant du Sud de l'Alberta qui étaient infectés de la fusariose et cette espèce était le pathogène dominant. Bien que le blé dur était toujours la classe de blé la plus atteinte, un plus grand nombre d'échantillons de blé roux de printemps de l'Ouest canadien et tendre blanc de printemps et de blé de force blanc de printemps ont été atteints par rapport à ce que nous avons vu dans le passé.
2005
Les teneurs en grains fusariés sont toujours faibles dans le Sud de l’Alberta. En 2005, le F. graminearum a été détecté dans 98 des 190 échantillons de blé contenant des grains fusariés provenant des districts agricoles 1 et 2. Il s’agit d’un nombre très semblable à 2004. De manière proportionnelle, un plus grand nombre d’échantillons de blé tendre blanc de printemps (33/38) que de blé dur (21/48) ou de blé roux de printemps (38/89) contenaient des grains fusariés atteints par le F. graminearum. Le F. graminearum est rarement détecté à l’extérieur du Sud de l’Alberta.
2006
En Alberta, le F. graminearum a été détecté surtout dans les districts agricoles 1 et 2. On n’a détecté très peu de grains fusariés dans tous les districts agricoles de l’Ouest en 2006.
2007
En 2007, le F. graminearum a dominé dans les districts 1 et 2, où il infectait respectivement 14 des 24 échantillons (334 des 493 grains fusariés) et 30 des 72 échantillons (284 des 990 grains fusariés). Comme d’habitude, pratiquement aucun F. graminearum n’a été trouvé à l’extérieur de ces deux districts.
2008
Dans le Sud de l’Alberta, le F. graminearum était l’espèce infectant la plupart des grains fusariés recueillis. Comme d’habitude, on a détecté très peu de grains fusariés à l’extérieur de cette zone.
2009
Dans le Sud de l'Alberta, le client humide exceptionnel au moment de la floraison a occasionné une quantité surprenante de grains fusariés dans la récolte de blé. Plus de 10 % du blé panifiable et du blé dur a été attribué un grade inférieur parce que la présence de grains fusariés dépassait le seuil des tolérances. Ces grains étaient infectés surtout de la F. graminearum et la F. culmorum. Un nombre minime de grains fusariés a été détecté à l'extérieur du Sud de l'Alberta.