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Augmentation de la précision des tests de détection du désoxynivalénol (DON)

Augmentation de la précision des tests de détection du désoxynivalénol (DON)

Le désoxynivalénol (DON), aussi appelé vomitoxine, est toxique pour les animaux et les humains. Une étude récente menée par le Laboratoire de recherches sur les grains de la Commission canadienne des grains a permis de cerner des moyens par lesquels l’industrie canadienne du blé peut minimiser la variation des résultats des tests de détection du DON en affinant ses méthodes d’échantillonnage. Moins il y a de variation dans les résultats, plus nous pouvons être certains que les résultats de l’échantillon représentent fidèlement l’ensemble du chargement, de la cellule ou de l’expédition.

Le désoxynivalénol apparaît dans les grains infectés par un champignon. Dans un volume de grain donné, le DON ne sera pas réparti uniformément. C’est pourquoi il est parfois difficile de déterminer avec précision sa concentration dans un lot de blé en vrac. Nous avons constaté que l’échantillonnage était responsable des deux tiers de la variation totale lorsque nous mesurions le désoxynivalénol dans les lots de blé en vrac qui contenaient une concentration de DON s’approchant des concentrations maximales établies à l’échelle internationale. Nous avons également constaté que nous pouvions réduire la variation de près de 600 % en broyant deux fois la masse de grain avant le sous-échantillonnage et en extrayant quatre fois plus de grain moulu pour les tests de détection.

Nos résultats sont utilisés pour aider à perfectionner l’outil d’échantillonnage des mycotoxines de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Cet outil modélise le risque de mauvaise caractérisation des lots de blé en vrac comme étant conformes, ou non conformes, au moyen de limites de DON sélectionnées par l’utilisateur. L’outil mis à jour donnera aux utilisateurs une idée plus précise de la façon dont la modification de leurs plans d’échantillonnage augmentera ou diminuera le risque de mauvaise caractérisation des lots de blé en vrac.

En augmentant la précision de leurs tests de détection du désoxynivalénol, les exportateurs de grains peuvent s’assurer que leurs produits respectent les concentrations maximales fixées par leurs clients et atténuer le risque d’incorporer des grains contenant des concentrations problématiques de mycotoxines dans les produits alimentaires.

Citation

« L’un des objectifs de cette étude était d’aider l’industrie du blé à concentrer ses efforts de façon efficace. En ce qui concerne la réduction de la variation lors de la mesure du désoxynivalénol, c’est la taille de l’échantillon qui, selon nous, pourrait avoir la plus grande incidence. »

Sheryl Tittlemier, Ph. D.
Gestionnaire de programme, Substances organiques et éléments à l’état de trace, Laboratoire de recherches sur les grains
Sheryl Tittlemier

Complément d’information

Tittlemier, S.A., Chan, Gaba, D. et al. World Mycotoxin Journal (2019). https://doi.org/10.3920/WMJ2019.2450 (en anglais seulement)

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